Caroline Patte, chargée de communication, racontée par Stéphane Ebel
19 juin 2020
Un métier, une passion !
Communiquer, c’est un métier. Un métier qui peut devenir une passion quand le contenu épouse le contenant, ou l’inverse. Caroline Patte œuvre au sein du service communication du groupe Charlois. Rencontre.
Mardi 12 mai, Bordeaux, deuxième jour de la première phase du « déconfinement »… Dans les locaux du groupe Charlois, le télétravail est en place. Pour le moment Caroline reviendra un jour par semaine au bureau le reste se fera à la maison. « Garder le rythme quoi qu’il advienne, re-planifier des événements, réorganiser des salons, des visites… Je travaille beaucoup sur l’aspect événementiel et je participe à la promotion du groupe en France et à l’international ».
Un groupe extraordinaire
Quand Caroline parle du groupe pour lequel elle travaille, elle n’y va pas par quatre chemins. « Je suis hyper fière de travailler pour le groupe Charlois. C’est un groupe extraordinaire, familial ». Originaire de Lille, Caroline fait Sup de Co à Amiens et part en stage à l’étranger pendant une année. Puis retour en France. « Avec mon compagnon, on avait décidé de changer d’air. Amiens est une petite ville et nous avions besoin de voir autre-chose, pas forcément plus grand, mais autre chose ». À quatre mains, ils tirent un trait sur une carte en dessous de la Loire. « Le premier qui trouvait du travail emmenait l’autre avec lui, se souvient-elle ». Ce sera le Sud-Ouest, dans les traces de son conjoint qui le premier décroche un job. « On s’est installé à la campagne entre Bordeaux et Libourne. J’ai cherché du travail ensuite ». Une expérience de quelques mois dans une banque convint Caroline quant à son avenir professionnel. La Tonnellerie Saury (acquise par le groupe Charlois en 2009) recrute une assistante commerciale. Caroline postule et décroche le poste, nous sommes en 2000. « Ce qui m’a convaincu, c’est quand on m’a annoncé que très vite, j’allais faire de la com. Ça, c’était mon truc, même si je n’avais que peu de connaissances dans le vin ».
Responsable de la com chez Saury
Rapidement, Caroline prend les rênes de la com pour la Tonnellerie Saury. C’est la découverte d’un nouveau monde passionnant, plein de – belles – surprises et de rencontres. « Vingt ans plus tard, aucune journée ne se ressemble. Dans un groupe comme Charlois, où il se passe toujours quelque chose, la com c’est du bonheur, il y a tant de choses à mettre en avant. Un savoir-faire ancestral dans la famille, la modernité du groupe, sa diversité, la maitrise des métiers, de la forêt à la production des barriques destinées à élever de très grands vins, et puis, il y a Murlin. Ce village au cœur des Bertranges où tout a commencé. C’est juste magnifique ! ». Et Caroline sait de quoi elle parle. C’est en 2009 qu’elle visite le site de la maison Charlois pour la première fois. « J’ai été impressionnée se souvient-elle. On ne s’attend pas à découvrir cela ici, et cela représente bien l’image du groupe, moderne et simple à la fois, et cet esprit familial érigé comme socle de valeurs ».
Bluffée par Murlin
Entre salons et congrès, Caroline, s’empare de la stratégie de communication fixée par le groupe et qui lui convient parfaitement. « Mon activité s’oriente aussi vers le terrain, sur l’opérationnel en lien notamment avec les commerciaux du groupe. Si le groupe Charlois est maintenant connu, il s’agit de promouvoir la qualité de nos produits, la façon dont nous travaillons, notre maîtrise de la matière première chêne aux produits œnologiques en passant, bien sûr, par la tonnellerie. Ce qui est unique aujourd’hui dans le monde du vin ». Un métier de gens passionnés dont elle connaît les codes. « Voilà près de 20 ans que je gravite dans le monde du vin, des vignobles, de la tonnellerie. J’ai appris à le découvrir, l’apprécier et à aimer le bon vin ! ».
Trois questions à Caroline Patte :
Comment définiriez-vous le groupe Charlois ?
En un seul mot, unique ! Ce groupe défend des valeurs humaines et environnementales qui sont importantes pour moi. Quand on se penche sur l’histoire et que l’on voit où et quand cela a commencé, c’est incroyable. Un groupe moderne et simple qui a grandi très vite tout en restant fidèle à ses origines.
Quels sont les éléments que vous mettez en avant ?
Il y a tellement de choses, l’activité est tellement diversifiée qu’il n’y a pas un élément à mettre en avant en particulier. Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que lorsque j’emmène des clients, ou des prospects, à Murlin, ils sont conquis. Nos clients sont confortés de travailler avec nous et la plupart des prospects deviennent adeptes de nos produits.
Et d’un point de vue plus personnel ?
Je me répète, et j’aime à le répéter. Je suis fière de travailler pour Charlois. À un moment de ma carrière, j’ai souhaité travailler à mon compte. Toujours dans la communication. Une parenthèse de quatre années, entre Saury et le groupe Charlois, pendant lesquelles j’ai continué de travailler pour le groupe en freelance. Quand Claude Jouot (directrice de la communication du groupe) m’a sollicitée pour réintégrer le service, je n’ai pas hésité bien longtemps.
Photo © Stéphane Ebel